Urgence climatique - scénographie d'exposition
Cité des sciences et de l'Industrie, Paris
Inauguration de l'exposition le 16 mai 2023
Scénographes : Isabelle Allégret, Nicole Concordet, Marie André
L’exposition permanente Urgence climatique offre une vue d’ensemble des mécanismes qui visent à concilier un double impératif : la décarbonation et la résilience de nos sociétés. Son objectif est de montrer que la lutte contre le réchauffement climatique doit mobiliser tous les acteurs de la société afin d’espérer atteindre un monde décarboné pour la seconde moitié de ce siècle.
Un parcours en progression a été proposé pour la scénographie. Le dispositif scénique est constitué d'un maillage surélevé et porté par des poteaux/arbres/individus à 3 mètres de haut. Il constitue l'élément principal de l'exposition.
Il est à la fois fonctionnel (grille technique) et symbolique, il relie tous les thèmes entre eux et induit la dimension systémique de la transition écologique. Il illustre la société monde dans lequel nous serons amenés à évoluer dans un futur proche.
Ses abords sont poreux, cependant l'entrée est canalisée afin de mettre l'accent sur l'Accord de Paris, pierre angulaire du programme de l'exposition. Un langage scénographique didactique a été choisi.
Tout day épisode 0 - scénographie évènementielle
Cité fertile, Paris
23 et 24 octobre 2021
Scénographes : Marie André, Amélie Cazalet, Jeanne Fournier, Narjess Hachaichi, Bérénice Lévy, Céline Mesnard
Premier festival d'économie circulaire "Tout Day épisode 0".
Une sélection de produits mode, maison, beauté, enfants et loisir en version vintage, upcyclés, reconditionnés, ou zéro déchet, un food market avec des produits bio, locaux ou en circuits courts; et aussi des activités, ateliers, animations.
La scénographie a été réalisée à partir de matériaux de réemploi. Nous avons fait appel à une entreprise de location d'échaffaudages pour les stands, et les espaces ont étés délimités par des voiles récupérées à la réserve des arts, une boutique spécialisée en matériaux de récupération.
Workshop bois - scénographie d'exposition éphémère
École Camondo et ENSA Paris-Belleville, Paris
Août/septembre 2020
Projet réalisé dans le cadre du Mastère de scénographie à l'ENSA de Paris Belleville.
Cette exposition visait à présenter les travaux des étudiants à travers une scénographie que nous avons imaginée.
L’exposition est temporaire; elle est tenue au sein des deux Écoles d’Architecture partenaires du Mastère. Pour l’École de Belleville, cette exposition se devait d’être un événement en soi, tandis que pour l’École de Camondo elle s’inscrit dans un évènement organisé.
Chaque site possède donc sa temporalité mais aussi son environnement propre, son architecture et ses usages.
Le dispositif devait ainsi pouvoir s’adapter à ces deux sites, être montable et démontable en une demi-journée, transportable et manipulable.
Les matériaux qui le constituent avaient pour objectif d’être issus soit de ce qui est disponible en école - atelier bois principalement - soit de récupération. Une fois l’exposition achevée, les matériaux ont été à nouveau mis à disposition des écoles afin d’être réemployés.
Les dispositifs d’éclairage sont pensés pour l’exposition en partenariat avec un fournisseur, le matériel de médiation et la signalétique sont intégrés au dispositif. Le but de l’exposition est de montrer une vision d’ensemble et vivante de la production du Mastère Scénographies.
Poudre du temps - scénographie immersive
Octobre 2020 - Collaboration Nadia Lauro et Nicolas André
Projet réalisé dans le cadre du mastère de scénographie à l'ENSA de Paris Belleville.
Imaginé à partir de la nouvelle "Les fleurs du temps" de J.G. Ballard.
En tension entre un monde minéral, fixe, et un monde évanescent.
Un aller-retour dans le temps entre un aspect physique, la matérialité concrète du paysage, de la villa, des statues, et un caractère éphémère, de quelque chose qui disparaît, devient impalpable.
La surprise vient de cette disparition des personnages, de leurs âmes vouées à devenir statues.
Une oscillation permanente entre la permanence et l'éphémère.
Les moments de l'instant présent sont des poussières de moments passés, figés dans la pierre, imperceptibles.
Un paysage rocheux se déploie, en tension entre une matière fixe et immuable, et une matière éphémère, le temps, la poudre dessinant le paysage, le métamorphosant. Le dessin-paysage n'est jamais pareil au fil du temps.
Du mouvement, les roches respirent, sont vivantes dans un monde minéral.
Les poudres dessinent le paysage mouvant.
Gaby et les garçons, compagnie Zaï - scénographie d'une pièce de théâtre
Théâtre Halle Roublot, Fontenay sous bois
Janvier 2022
Scénographes : Juliette Morel, Marie André
"Gaby et Clovis, amis depuis toujours, tombent sur des objets de leur enfance, leur rappelant leurs jeux et leur ami Cédric disparu un été qu’ils passaient ensemble. S’en suivent alors plusieurs bulles de souvenirs qu’ils rejouent avec passion, leur permettant de revivre ces moments précieux d’innocence et de rêves, et grâce au théâtre d’objets, de faire revivre leur ami Cédric disparu ".
Hélène Dargagnon Ricochet, professeur de Lettres Moderne
Silencing dinner - scénographie d'exposition
Lou Carter Gallery, Paris
23 et 24 octobre 2021
Fondatrice & commissaire de l'exposition : Lou Perrier
Scénographe : Marie André
A travers une reconstitution de salle à manger imaginée par Lou Carter, l'intégralité de la scénographie d'exposition nous invite à ressentir la présence de dix hôtes autour d'un repas familial, mais dont l'essence physique n'est plus.
La corrélation entre les douze plasticiens invités à dialoguer autour du thème de l'installation nous replonge dans les relations intimes de ces personnages, comme dans celle entre l'espace et son usage.
Fernell Franco, Cali Clair-obscur - assistante scénographe de l'exposition
bGc studio, Fondation Cartier, Paris
Du 6 février au 5 juin 2016
Scénographes : Giovanna Commana et Iva Berthon-Gajsak, Marie André
L'exposition consacrée au photographe colombien Fernell Franco présente, dans les salles du sous-sol de la Fondation Cartier, plus de cent photographies réalisées depuis les années 1970 jusqu'à la fin des années 1990.
Les photographies de Franco sont déclinées en séries nées au gré des enquêtes visuelles qui accompagnent ses déambulations dans des grandes villes du continent sud-américain. La scénographie offre au visiteur une promenade, une déambulation libre dans l'espace de la Fondation où le parcours de visite, bien que suggéré, n'est pas imposé. Quelques nouvelles cimaises s'ajoutent aux cimaises construites pour l'exposition Congo, pour offrir un espace bien délimité pour chacune des séries présentées. La série consacrée aux prostituées est présentée dans une salle fermée, alors que les autres séries se succèdent dans un espace ouvert et fluide.
L'exposition évolue dans une ambiance relativement sombre et les oeuvres, fragiles, seront subtilement éclairées.
La plupart des cimaises sont teintées dans une gamme de gris. Cette ambiance calme et sereine sera ponctuellement rehaussée par des couleurs plus vive à l'image des magnifiques tirages d'époque rehaussés par l'artiste.
L'accrochage est très aéré, certains pans de murs laissés vides, pour renforcer la découverte des ambiances désuètes d'un temps perdu magistralement présenté par l'artiste.
